CV

Violaine Dejoie-Robin

Née le 30 Octobre 1952 Paris

37 quai de Versailles

Impasse Clémentine

44000 Nantes

Port : 06 64 95 86 26

v.dejoierobin@gmail.com

 

Carte professionnelle Centre National de la Cinématographie 6202
Maison des artistes n° D799981

N° de siret : 488 298 654

Pratique artistique : Peinture à l’huile, Installations.

2015 Installation « Emma » Carquefou, Loire Atlantique, Juin - Septembre

2014 Installation « ABANDON » Musée du château de Flers, Orne, Juin - Septembre

2013 Installation « Habiter l'Orangerie » Carquefou, Loire Atlantique

2012 Installation « ABANDON » Terre ART ERE, 22 Juin - Septembre

2011 Résidence à Annemasse « Couleurs d’automne » Septembre

2010 Résidence « Etangs d’Art » Juin à Sept.Boisguervilly 35

Exposition « Festival AP'art » St Rémy de Provence – Juillet-Août

2009 Atelier. Polyptique 23 tableaux « Aven » et série photos « Amers »

Exposition Présidial à Plougasnou – Finistère

2008 Atelier « Haïku » peintures – Installation : « Déclaration à mon paysage »

2007 Exposition à L’Université de Lorient UBS

2006 Exposition AR MILIN Installation arbres sur bâches - Mai - Août

2005 Exposition Val des Rivières « Parmi nous » huiles 140 x 106 cm

2001 Exposition Galerie 21 Pont-Aven Figures et Paysages huiles

1999 Exposition Galerie Terra Novae :  « Nuages et paysage huiles »
1998 Exposition Halles de Rennes « 50 portraits » huiles 20 x 30 cm
1970 -1980 Créations bijoux – Pastels – Gouaches

1967-1969 École des Beaux arts de Nantes

Organisation d’évènements artistiques et d’expositions.

Concert de musique baroque au Val des Rivières Mars 2005.
Exposition des œuvres de Cristina de Melo et Patrick Lequeux au Val des Rivières Mars 2005.
Projection du film « Oubliés et Trahis » Centre Culturel de Rosporden. Janvier 2005
Exposition « Portes Ouvertes » pour quatre artistes Val des Rivières Octobre 2005
Projet «  10 fois 10 » Accueil en résidence de 10 artistes de 10 pays européens pour des installations dans 10 communes rurales.
Accueil en résidence artistique d’adolescents sourds et malentendants. Eté 2006.

Communication
Colloque International de Lorient Université Bretagne Sud - 8 et 9 Avril 2005 -
« Histoire-Art-Mémoire, pour une approche européenne :  La captivité des prisonniers de guerre »
Intervenante au colloque «  Image et histoire » à propos du film « Oubliés et Trahis »

 

Réalisatrice de films documentaire
De 1982 à 2003 nombreux films pour France 3 Nationale, France 3 Ouest, France 2, Odyssée, TV Rennes, TV Breizh.
Début des années 90 : expérimentation dans les  films d’une plastique de l’image qui a trouvé sa continuité en 2003 dans la photo, peintures et installations.

LE CENTENAIRE DU PARC DE PROCÉ - NANTES - 1912 - 2012

Installation « 2800 points…de vue »

Le parc de Procé fut acheté par la ville en 1912. Le Maire, Paul Bellamy, a anticipé l’engouement des Nantais qui fréquentent tout au long de l’année, cet endroit calme et magnifique. Nous célébrerons donc cette année le centenaire du jardin dont les arbres sont parmi les plus remarquables que possède Nantes.
Pour fêter cet événement, le Service des Espaces Verts et de l’Environnement de la ville m’offre la possibilité d’exposer un travail artistique adapté au parc. Le sujet de cette installation est comme un écho à la beauté du lieu : les yeux, le regard.
Les regards des personnes choisies ont une histoire intime avec Nantes : Claude Cahun, Claire Bretécher, Barbara, Jacques Demy, Julien Gracq, André Breton.
La tapisserie du portrait de Paul Bellamy sera terminée par le public.

Violaine Dejoie-Robin, juin 2012

TRAMES PX

Pendant vingt ans, j'ai travaillé, en tant que cinéaste, au rythme de 24 images par seconde et aujourd'hui, je réalise une image par mois. L'image prend désormais le temps de sa matérialisation et de sa maturation.
J'utilise une technique qui peut s'apparenter à de la tapisserie : je compose l'image point par point. Le geste fait corps avec un travail archaïque. Consécration de la durée et renouveau d'un rythme intérieur.
Le support est un filet de pêche sur lequel je noue, d'une demi-clé à chaque intersection, des bandes de tissus en toile de spi.
Au préalable, je réalise un canevas obtenu par la compression numérique d'une photo que je mets en scène.
La particularité de cette image tissée est sa visibilité des deux côtés. Il n'y a pas d'envers mais une matière différente : d'un côté la trame des points (les nœuds), et de l'autre, les rubans formant l'image, comme une peinture à grands traits de pinceaux.

Je considère la fin d'un tissage quand je l'installe en pleine nature . Il faut un certain recul pour le découvrir dans son ensemble. Chaque tableau est installé dans un lieu particulier, et puis il est photographié.
La rencontre, l'entrecroisement, l'interaction du tableau et du site trouvent leur aboutissement dans l'espace du paysage.
J'aime la peinture et je peins. Je continue de peindre quand je fais de la tapisserie : je pénètre dans la peinture des autres, des grands Maîtres.
La pixellisation (px) de l'image donne l'essentiel du trait, comme un haïku
Le sourire de la Joconde est composé de 3 points gris clair et 2 points gris foncé.
Les Yeux du Christ du Greco sont 10 points blancs qui disent la supplique d'un homme à la torture.
Vincent van Gogh et son infinie tristesse dans la pupille tissé par 6 points gris..

Violaine Dejoie-Robin, décembre 2010

À PROPOS DES ARBRES-ÉCRAN

Élevée dans les salles obscures auprès d’un père projectionniste, Violaine Dejoie-Robin fait coexister dans ses réalisations plastiques le métier de cinéaste, qu’elle a exercé pendant vingt ans et celui de peintre qu’elle pratique désormais dans son atelier finistérien, au Val des rivières. Protégée par sa forêt imaginaire dont elle projette l’ombre chinoise sur ses toiles, elle propose au spectateur de contempler des écrans d’arbres ou arbres-écrans…
Miroirs-réceptacles qui captent et capturent la lumière pour la contenir tout en la réfléchissant… Ombres portées des feuillages environnants sur la toile plastifiée telles des fantômes de vent, reflet de l’arbre Narcisse…
À moins que ce léger frémissement de la toile sous l’action d’Eole permette à l’arbre-image de s’animer pour prendre chair ?

Marine Bouilloud, décembre 2005

DE L'ARBRE À LA RIVIÈRE ou VIOLAINE DEJOIE-ROBIN EN SON JARDIN

Violaine Dejoie-Robin, qui vit et travaille à Pont-Aven, a longtemps été cinéaste. Elle a notamment réalisé Kan ha diskan, Les prisonniers coloniaux … avant de se mettre à la peinture au début des années 2000. Après une série de petits tableaux sur les arbres, elle est passée à de grands formats dans lesquels elle s'efforce d'exprimer la présence et la séduction des arborescences qui l'environnement. C'est ainsi qu'en 2005, elle a réalisé une série de vingt tableaux à l'huile d'arbres peints dans des contre-jours qui révélaient l'extraordinaire présence de leurs corps. « Ils sont, disait-elle alors, comme des danseurs qui dans leur mouvement propre s'offrent aux regards ». Ce travail a trouvé sa continuité en 2006 par la numérisation et l'impression de dix de ses toiles de format identique (1,45 x 1,06 m) sur bâche PVC. Tendues sur un cadre métallique dans le grand jardin qui entoure sa maison, ces grandes ombres chinoises de futaies se mariaient étonnamment avec la végétation réelle environnante. On pouvait voir les arbres réels mettre ces contre-jours sur bâche en valeur et les grandes icônes sur bâche mettre en scène les frondaisons réelles.
De l'arbre à la rivière, il n'y a qu'un pas (l'artiste habite au lieu-dit du Val des Rivières). Ce pas est désormais – et récemment – franchi avec la réalisation d'un sidérant polyptyque de 23 peintures de 1,30 x 0,92 m. L'idée de ce polyptique part d'un triptyque initial dans lequel l'artiste exprimait picturalement la magie de cette rivière aux berges ombragées qui coule dans le val voisin de sa demeure. Cependant, malgré sa qualité, et son unité, ce triptyque la laissait insatisfaite. Aux différentes heures du jour, bien d'autres lieux de la rivière possèdent une aussi intense magie, parfois plus discrète, plus secrète, parfois autrement plus flamboyante. Mais aucun de ces lieux n'est séparé des autres. Dans la succession il y a continuité. Et le mystère restait entier de ce périple de vie qui va de l'énigme de la source à la fatalité de l'estuaire ou de la confluence... Habitée par son premier métier (le cinéma), Violaine conçut alors une succession de peintures dont l'ensemble constituerait en quelque sorte le film de la rivière. Démarche inverse de celle de Dinahet, le sculpteur-vidéaste, où l'oeil de la caméra au ras de l'eau est le point fixe. Là, nul point fixe, l'oeil de l'artiste suit le cours de la rivière - ou de son rêve de rivière, un peu comme le douanier Rousseau suivait son rêve de paradis perdu. Et le peintre devient alors comme ce cartographe de la légende, à qui l'empereur aurait demandé une carte en grandeur réelle de son empire…

Gérard Prémel — mai 2009

SÉDUCTION DE L'ARBRE

Puissance et séduction de l'arbre. Sa verticalité, son déploiement dans l'espace, sa forme et son changement d'état à chaque saison, stimulent mon imagination. En 2005, j'ai peint à l'huile une série de vingt tableaux. Peints à l’huile à la manière d'une ombre chinoise, ils révèlent leur corps : ils sont comme des danseurs qui offrent au regard une gestuelle émouvante. Ce travail a trouvé sa continuité en 2006 par la numérisation et l'impression de dix  de ces toiles du même format (145 X 106 cm) sur bâche PVC destinées à être installées dans les jardins. Grâce au vent, à l'ombre et la lumière, l'arbre se remet en mouvement.

Violaine Dejoie-Robin

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